A Kinshasa, le 08 Octobre 2021, des contributions ont été faites par des défenseurs des droits humains, des juristes, des défenseurs judiciaires, pour enrichir et adopter les conclusions des travaux de recherche sur le cadre légal congolais en matière des violences domestiques en République Démocratique du Congo.

 

C’était après que Madame Mujinga Bimansha, Conseiller à la cour de cassation et consultante recrutée par la SOFEPADI et MADRE ait présenté le draft du mémo sur les lois et politiques actuelles qui soutiennent ou bloquent l’objectif souhaité de services complets et de justice pour les survivants des violences domestiques.

C’est à la base de ces travaux que des missions de plaidoyer pourront alors être menées auprès des décideurs afin de faire avancer ou améliorer le cadre légal existant en matière des violences domestiques en RDC.

Pour la Coordinatrice nationale de la Sofepadi, Madame Sandrine Lusamba Mbuyi cet atelier visait à enrichir et adopter les conclusions des travaux de recherche sur le cadre légal congolais en matière des violences domestiques en RDC dans le but d’engager les dirigeants locaux et nationaux à réviser ou adopter des lois et des politiques qui promeuvent les droits des femmes et filles.

Ainsi, les participants ont été repartis en groupe. Des travaux ont été faits, pour l’identification et la formulation des contributions (inputs). À la consultante, la Sofepadi et Madre de prendre acte de les intégrer.

Pour la consultante de la Sofepadi, Madame Mujinga Bimansha, cette activité vaut son pesant d’or car selon elle, il Ya des violences qui sont faites au sein de la famille, et qui entraînent même la mort mais qui ne sont pas sanctionnées par la loi.

A l’occasion le Chargé des programmes de la Sofepadi, Monsieur Rodrigue Ngasembere de préciser que cette activité est inscrite dans le cadre de la campagne menée par MADRE et Sofepadi dans le but d’obtenir l’engagement du gouvernement de la République Démocratique du Congo à assurer pleinement la protection globale des femmes et des filles contre toutes formes des violences domestiques, y compris le viol conjugal.

Il est à noter qu’à l’issu de cet atelier, les acteurs de protection et de défenses des droits humains présents à l’atelier, se sont engagés à s’impliquer, à participer et à s’approprier le plaidoyer pour la lutte contre les violences domestiques en République Démocratique du Congo.