Outiller les prestataires des soins sur la gestion clinique de Viol afin de renforcer la prise en charge de qualité des cas de Violences sexuelles et de Viol. C’est l’objectif qu’a visé la formation des prestataires des soins. Cette formation réalisée par la SOFEPADI a bénéficié de l’appui financier de UNFPA dans le cadre du Projet CERF EBOLA. Elle s’est déroulée pendant 5 jours à l’hôtel Joli rêve de Butembo soit du 27 au 31 juillet 2021.

Vingt prestataires des soins dont dix Femmes et dix hommes ont pris part à la formation. Ils sont provenus de huit zones de santé ayant été les plus touchées par EBOLA. Il s’agit des zones de santé de Beni, Kalunguta, Vuhovi, Butembo, Katwa, Musienene, Mangurujipa et biena.

La formation a été facilitée par le Docteur PABLO LWANZO MPH Médecin chef de zone de santé de Butembo et le Docteur OLIVIER MULISYA, Spécialiste Gynécologue obstétricien à la PNSR Antenne de Butembo.

Ils se sont focalisés sur les généralités des Violences Basées sur le Genre, les droits et besoins des Survivantes des violences sexuelles, l’examen et Para Clinique des Survivantes des Violences sexuelles, la Collecte des preuves médicolégales, la prescription des traitements, l’organisation d’un service de santé aux survivantes des violences sexuelles, la gestion de l’information, suivi et évaluation des activités en rapport avec la prise en charge des survivantes des violences sexuelles.

 « Tout prestataire des soins est appelé à offrir les soins de première intention à toutes les survivantes des violences basées sur le genre, quel que soit l’auteur ou la forme des violences subies. Ces soins doivent être centrés sur la victime et répondre aux attentes de celle-ci. Ils sont guidés par deux principes essentiels : le respect des droits fondamentaux de l’homme et la promotion de l’égalité des sexes ». Déclare Docteur Olivier Mulisya un des facilitateurs de cette formation.

Ngasembere Rodrigue, chef des programmes de la SOFEPADI a résumé en ces mots les lignes directrices de cette formation.

« Cette formation qui a duré pratiquement 5 jours, a permis aux prestataires des soins d’avoir un bagage considérable pour le renforcement de la qualité dans la prise en charge clinique de viol et violence sexuelle en respectant le protocole national de la prise en charge médicale des SVS. Nous sommes maintenant rassurés, surtout avec notre collaboration avec les HGRs des zones de santés ciblées par le projet à mener des supervisions et assurer l’utilisation des intrants médicaux dotés par la SOFEPADI avec appui de UNFPA. »