80 femmes survivantes des violences sexuelles, réinsérées grâce à un programme de soutien médical, juridique et financier.

Dans le souci de renforcer l’autonomisation de la femme et de la jeune fille, survivantes des violences basées sur le genre, la Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral avec l’appui financier de l’UNICEF a procédé en Ituri, à la réinsertion socioéconomique de 80 femmes survivantes. Ces femmes ont reçu chacune un financement d’un montant de 500.000 CDF afin de mener à bien des activités génératrices de revenus, leur permettant d’être indépendantes et autonomes sur le plan économique.

La recrudescence de l’insécurité dans la province de l’Ituri a fait que les besoins humanitaires émergent en conséquence, y compris les besoins aigus en protection.

Les femmes et les filles sont particulièrement exposées à la violence sexuelle et sexiste (SGBV). Cette résurgence des violences extrêmes et des attaques contre des civils ont entraîné le déplacement de plus de personnes dont un tiers estimé, sont des enfants à travers les territoires d’Irumu, Djugu et Mahagi en Ituri.

Ainsi, la SOFEPADI avec l’appui financier de UNICEF, vise à contribuer à l’éradication de ce fléau par la prise en charge médicale, psychologique, juridique des femmes survivantes, mais aussi à leur permettre de retrouver leur statut social et leur place au sein de la société à travers la réinsertion socioéconomique.

Mettant l’accent sur les femmes et les filles survivantes des violences sexuelles et n’ayant aucun recours pour subvenir à leurs besoins parce que faisant l’objet de rejet ou d’abandon de la part de leur propre époux mais également de leurs parents, 80 femmes survivantes ont été sélectionnées suivant un certain nombre de critères, bénéficient d’un accompagnement médical, psychologique, juridique entièrement gratuit jusqu’à la réinsertion économique.

Il est à signaler que ce paquet d’intervention de protection concerne les zones de santé de Mambasa, Mandima, Komanda, Bunia, Tchomia et Rwampara particulièrement dans 18 aires de santé au total. Cette perspective vise à inciter les autres femmes à se rapprocher des structures hospitalières pour bénéficier des soins appropriés. Souvent rejetées et mises au banc de la société du fait du contexte culturel et de toutes les conséquences que la société occasionne sur leur vécu quotidien, les femmes préfèrent se cacher et souffrir en silence.

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