Lancement du projet de renforcement de la protection des survivants de VBG et des personnes affectées par les conflits armés dans les zones de santé de KIROTSHE, KAYNA et ALIMBONGO au Nord-Kivu.

Lancement du projet de renforcement de la protection des survivants de VBG et des personnes affectées par les conflits armés dans les zones de santé de KIROTSHE, KAYNA et ALIMBONGO au Nord-Kivu.

06 Octobre 2023

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Le Nord-Kivu, une région fortement touchée par les violences basées sur le genre (VBG) et les conflits armés, fait face à des défis considérables en matière de protection des femmes et des filles. Cependant, un nouveau projet ambitieux vient d’être lancé ce 29 septembre 2023 par la Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral avec l’appui financier du Fonds Humanitaire RDC pour faire face à ces problèmes et promouvoir l’autonomisation des survivants de VBG.

Ce projet, d’une durée de 12 mois, vise à réduire les risques et atténuer les conséquences des VBG en améliorant l’offre de services de prise en charge. Il comprend des mesures telles que l’amélioration de l’accès à des services médicaux, de santé mentale et de soutien psychosocial, ainsi que l’assistance légale et la réinsertion socio-économique des survivants de VBG affectés par les conflits armés. Les zones de santé de KIROTSHE, KAYNA et ALIMBONGO ont été identifiées comme les zones de mise en œuvre du projet.

Les activités clés du projet comprennent la fourniture de services de prise en charge psychosociale et psychologique dans les points de prestation de services et dans les espaces sûrs. Des conseils juridiques seront également fournis, accompagnés de l’organisation d’audiences foraines pour lutter contre l’impunité en matière de VBG. De plus, des kits de dignité seront distribués aux survivantes, aux femmes et aux filles à risque de VBG dans les aires de santé ciblées.

Dans le but de promouvoir l’autonomisation économique, le projet prévoit également un soutien financier pour le démarrage d’activités génératrices de revenu, bénéficiant à 800 survivants, femmes et filles à risque de VBG. Les structures sanitaires et les centres de protection seront subventionnés pour une prise en charge intégrée des survivants de VBG et des personnes vulnérables.

La formation joue également un rôle clé dans le projet. Des policiers, des para-juristes, des agents psychosociaux, des prestataires de soins de santé et des animatrices communautaires seront formés sur divers aspects de la prise en charge des survivants de VBG, de l’appui psychosocial, de la communication pour le changement de comportement et de la gestion des espaces sûrs pour les femmes et les filles.

En termes de réponse médicale d’urgence, le projet facilitera l’accès aux soins médicaux d’urgence à au moins 750 cas de viol éloignés des centres de santé grâce à des mécanismes de financement novateurs tels que le cash pour la protection. De plus, il soutiendra la redynamisation de mécanismes communautaires de protection, en veillant à l’inclusion des personnes déplacées internes (PDI) au sein des organisations à base communautaire impliquées dans la mobilisation communautaire.

Le projet met également l’accent sur la sensibilisation en organisant des campagnes pour informer les communautés sur les concepts clés des VBG et les services disponibles. En outre, il soutiendra la coordination territoriale de Rutshuru en équipant ses bureaux avec du matériel informatique et de communication, afin d’assurer une meilleure coordination des interventions liées aux VBG.

Enfin, le projet contribuera à renforcer les capacités des commissariats de police judiciaire en fournissant du matériel de sécurisation et de conservation des dossiers judiciaires des survivants de VBG.

Avec un budget de 1 200 000,00 $, ce projet ambitieux vise à atténuer les risques liés aux VBG et à améliorer la réponse globale en fournissant des services de prévention et de prise en charge holistiques aux survivants de VBG. Il aspire également à renforcer la résilience des populations déplacées et des communautés hôtes dans les zones de santé de KIROTSHE, KAYNA et ALIMBONGO d’ici 2024

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