Tous Unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et filles

Tous Unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et filles Oranger le monde : #Ecoutez-MoiAussi

2018: 16 jours d’Activisme pour l’élimination de la violence envers les femmes et les filles: « Encore Plus des Volontés, pour un Congo sans Violences Sexuelles et Basés sur le Genre »
Les organisations non gouvernementales et autres associations impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles, reconnaissent que les efforts conjoints avec les institutions publiques nationales et internationales ainsi que le secteur privé ont contribué à certaines avancées sur terrain.
En 2013, un communiqué conjoint entre la RDC et les Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits. Ce communiqué a défini des cadres normatifs, établissant les dispositions structurelles et l’exécution des aspects clés de la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit. Dans ce communiqué, les signataires avaient identifié de façon claire les domaines prioritaires de collaboration pour prévenir et répondre aux crimes de violences sexuelles commis dans le cadre du conflit à l’est de la RDC.
Depuis la signature dudit communiqué, le gouvernement de la RDC a accompli quelques progrès significatifs notamment :-La nomination de la Représentante Personnelle du Chef de l’Etat chargé de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants;
– L’élaboration d’un Plan d’Action par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et d’un plan de mise en œuvre dudit plan incluant la signature d’ actes d’engagement par les commandants supérieurs des FARDC pour lutter contre les violences sexuelles dans les unités sous leurs commandements;
-L’établissement d’une Commission spéciale sur les violences sexuelles liées au conflit au sein du Sénat;
– Ces efforts ont résulté en une légère baisse des cas de violences sexuelles en RDC et plus de 250 décisions judiciaires de condamnations envers les auteurs de viol, dont des militaires haut gradés.
En dépit des initiatives entreprises par les Organisation de la Société Civile et une forte volonté des autorités politiques, militaires et judiciaires de la RDC, les défis demeurent.
DEFIS :
La prise en compte des autres formes de violences :
Au-delà des violences sexuelles, il y a aussi les autres formes des violences basées sur le genre pour lesquelles tous les acteurs intervenant dans ce secteur devraient orienter leurs actions pour lutter et éradiquer; entre autre : Les violences socioéconomiques et culturelles : qui sont liées à la persistance des pratiques sociales rétrogrades et sexistes et à la dégradation des conditions de vie (maltraitance des veuves, spoliation des orphelins, mariages précoces, mariages incestueux, mutilations sexuelles et physiques, croyances à la sorcellerie, infantilisation de la femme, prostitution juvénile ou forcée…) ; Les violences domestiques : qui sont liées à la maltraitance et à la sous-valorisation des contributions féminines dans le ménage et la famille (humiliation, corvées ménagères, dépendance et soumission, discrimination sexiste…).
La mise en application effective des différents textes et accord auxquels la RDC a ratifié
comme la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), la Résolution 1325 de Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, l’accord cadre d’addis Abeba ; Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (SNVBG)
L’équilibre des moyens d’intervention :
Même si la situation reste préoccupante dans la partie Est du Pays ; les violences sexuelles ses sont étendues sur tout le pays ; d’où les intervenants et les acteurs devraient équilibrer leurs interventions au lieu de se focaliser dans un coin au détriment de l’autre
La diversification de la prise en charge ;
La question des enfants issues des viols :
Nés de viols commis lors des conflits armés qui ont frappé l’est de la République démocratique du Congo, de nombreux enfants et jeunes souffrent de stigmatisation. Ils sont très souvent rejetés (même par leurs mères), certains deviennent des proies faciles à enrôler dans les groupes armés. Il y a un véritable problème d’identité ou de crise existentielle qui se posent pour cette génération et qui n’a jamais été considéré dans sa totalité, étant toujours assimilé aux femmes violées.
La question de la réparation :
Les violences sexuelles vécues pas les victimes devraient être perçues comme des tentatives délibérées d’humiliation, de punition et de contrôle, non seulement de la personne mais aussi de l’ensemble du groupe auquel elle appartient.
Dans ce contexte de viol de persécution, les femmes savent qu’elles ont peu de chances, voir aucune, pour obtenir réparations ou justice et elles décrivent des sentiments de désespoir et d’impuissance. Les victimes ressentent nefusqu’un soulagement moral lorsque les auteurs sont condamnés.
Pour des cas où les auteurs sont les militaires (FARDC ) ou éléments de la Police National (PNC) l’Etat Congolais est tenue à des réparations civiles aux victimes ; cette réparation devra se faire d’une façon individuelles au lieu des réparations qui ne répondent pas aux besoins de rétablissement de chaque victime. D’où l’Etat congolais est dans l’obligation de créer des fonds pour accompagner les victimes.
L’Etat congolais ainsi que les partenaires techniques et financiers devaient appuyer les Organisation travaillant à la base pour assurer une prise en charge efficace et individuelle des victimes.
Les violences sexuelles et basées sur le genre touchent aujourd’hui toutes les couches de la population ; chacun de nous ; c’est-à-dire : chaque femme ; chaque fille ; chaque homme ainsi chaque garçon peut en être victime, raison pour laquelle, en ces 16 jours d’activisme, nous devons encore et encore sensibiliser les populations surtout la génération montante sur la lutte contre ce fléau,
Vulgariser et informer la population sur les différents avancés dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur genre.
SOFEPADI RDC

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